La capitale congolaise reste la ville la plus touchée depuis le début de la pandémie avec plus de 25.000 cas cumulés
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a interpellé les kinois au strict respect de gestes barrières lors d’une déclaration télévisée le 9 juin dernier, six jours après l’annonce officielle de la troisième vague par le ministre de la santé.
« La situation actuelle de la pandémie est préoccupante », a déclaré le ministre Jean-Jacques Mbungani en conférence de presse.
Le pays est sur le qui-vive, alors que l’on enregistre plus de 150 cas par jour dans la capitale, où les hôpitaux sont saturés. L’Hôtel de ville compte sur la conscience collective pour juguler la crise. Il annonce par ailleurs que la police est mise à contribution pour faire respecter les gestes barrière. L’interdiction des rassemblements de plus de 20 personnes, le couvre-feu à 22h, le port obligatoire du masque, et autres mesures sont, pour la plupart, en vigueur depuis mars 2020.
Lors de son passage à Goma dimanche dernier, le Chef de l’Etat a promis de prendre “des décisions plus efficaces “ que lors de deux premières vagues. Le pays, qui a connu deux confinements depuis le début de la pandémie, va sûrement mettre en place d’autres restrictions pour limiter la propagation du virus. Le comité de riposte a déjà soumis des solutions au Chef de l’Etat, qui annoncera sa décision, et ces possibles nouvelles mesures, dans les jours qui viennent.