Selon le rapport de la situation épidémiologique publié le 18 septembre, 23 des 26 provinces du pays sont touchées par l’épidémie de Mpox, anciennement appelée variole du singe ou Monkeypox. Au total, 26 791 cas ont été notifiés, 5 613 échantillons testés positifs sur 10 321 échantillons analysés (54,4 % de taux de positivité), avec 837 décès. « Dans les grandes agglomérations, la transmission est principalement interhumaine et par voie sexuelle. Ce sont les modes de transmission les plus récurrents. Cependant, jusqu’à présent, nous n’avons pas encore confirmé l’existence d’un vecteur de contamination zoonotique. Dans les provinces, en revanche, la contamination provient principalement de l’animal à l’homme », a précisé le Dr Chris Kasita, chef de section des opérations Mpox en RDC, pour dissiper la rumeur selon laquelle le virus proviendrait du singe.
Jean Kaseya, directeur général du Centre africain de Contrôle et de Prévention des Maladies (Africa CDC), s’est exprimé sur l’épidémie de Mpox en République démocratique du Congo (RDC), qui concentre plus de 96 % des cas du continent. Dans une interview accordée au média en ligne Actualité.cd, il a révélé que le pays enregistre plus de 2 500 nouveaux cas chaque semaine, avec une cinquantaine de décès, tout en mentionnant une augmentation de 177 % des cas par rapport à l’année précédente. Jean Kaseya a également affirmé que l’épidémie reste « très sérieuse » et loin d’être maîtrisée. Il a annoncé que l’Afrique a besoin de 600 millions de dollars et de 10 millions de doses de vaccins pour enrayer la propagation du Mpox sur le continent, avec la RDC en première ligne.
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