Angèle Nsimba Phaka est Directrice des programmes au Studio Sango Malamu, un média confessionnel basé à Kinshasa et partenaire du Studio Hirondelle-RDC. Un poste qu’elle occupe depuis une dizaine d’années. La cinquantaine révolue, mariée et mère de trois enfants, cette ancienne infirmière a troqué, il y a 25 ans, sa blouse blanche contre un micro pour réaliser son rêve et vivre sa passion : l’animation Radio.
Dynamique et loquace, elle a remporté un francs succès à la radio et à la télévision en animant des émissions religieuses avec son slogan « Mu Yesu gout, Mu Yesu Nsunga !» (Avec Jésus, tout est bon), devenu aujourd’hui le slogan du Studio.
De l’animation à la direction des programmes en passant par la rédaction en chef, Angèle gravit les échelons et décroche en même temps deux diplômes d’études supérieures en journalisme. Sa réussite professionnelle, elle le doit à ses qualités personnelles, son sens du travail bien fait et la valeur qu’elle accorde à son métier. « Je fais mon travail avec passion. Je n’ai rien négligé dans ma carrière. Tous mes collègues me respectent, car je donne de la valeur à ce que je fais », affirme-t-elle.
Pour un medias confessionnel, moteur de développement.
Lorsqu’elle rejoint la direction des programmes, Angèle Nsimba Phaka apporte un vent d’innovation. « Pour participer à un développement sain de notre société, la religion seule ne suffit pas », estime-t-elle. Elle crée ainsi de nouvelles émissions non religieuses qui abordent des sujets importants pour les femmes et les jeunes. L’une de ses émissions, « Coin des jeunes », est diffusé depuis plus de dix ans !. Et elle pense que cette dynamique est actuellement renforcée par le partenariat entre Studio Hirondelle-RDC et Studio Sango Malamu.
« Les portraits, les chroniques et les magazines produits par Studio Hirondelle-RDC que nous diffusons sur notre chaîne, rencontrent nos aspirations et répondent aux besoins des jeunes et des femmes qui nous écoutent », déclare-t-elle.
Le parcours et la prestation d’Angèle Nsimba Phaka lui valent d’être aujourd’hui un modèle pour certaines jeunes journalistes.