À Kinshasa, avec ses plus de 15 millions d’habitants, produit chaque jour plus de 12 000 tonnes de déchets solides, dont 40 % sont constitués de plastique. Malgré les multiples lois et édits adoptés par les autorités locales et nationales pour interdire la production, l’importation, et l’utilisation des sacs et autres contenants en plastique, la situation reste préoccupante. Les initiatives prises par la ville et les citoyens peinent à répondre à l’ampleur du défi. Lors de son discours d’investiture, Daniel Bumba Lubaki, nouveau gouverneur de Kinshasa, a fait savoir que « depuis près d’une année, ces déchets ne sont plus évacués. Ainsi, un petit calcul nous renseigne que nous avons près de 4.320.000 tonnes de déchets disséminés à travers nos 24 communes qui attendent d’être évacués vers la décharge finale ». Ces déchets s’accumulent, polluent notamment les rivières et posent de graves problèmes de santé publique pour les habitants. Cette situation alarmante ne se limite pas à Kinshasa, mais affecte également d’autres villes du pays.
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