Sud-Kivu : des personnels soignants et des femmes ignorent la loi sur l’avortement sécurisé© AFP
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Sud-Kivu : des personnels soignants et des femmes ignorent la loi sur l’avortement sécurisé

En République Démocratique du Congo, l’avortement est interdit par la loi et sa pratique est passible d’une peine de cinq à quinze ans. Toutefois, le pays a ratifié le protocole de Maputo qui autorise l’avortement médicalisé en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou du fœtus. Cependant beaucoup de femmes et certains personnels soignants ignorent cette dernière disposition légale. Conséquence : des victimes de viol et d’inceste se font avorter clandestinement et dans des conditions précaires. Certaines y laissent la vie ou sont marquées à vie. Dans la cité d’Uvira dans la province du Sud-Kivu, Jeunes filles en Action, une ong locale, sensibilise les membres de la communauté sur le protocole de Maputo. Cette organisation espère que les femmes victimes de viol désireuses d’avorter le fassent en toute sécurité. Suivez les détails dans ce reportage réalisé en Swahili en cliquant sur ce lien ci-dessous