Le film Nail’s Man du réalisateur congolais Sheriya Twana est en compétition au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) 2025, dans la section Perspectives. Ce long métrage, dont le titre signifie « technicien des ongles » en français, met en lumière les petits métiers de Kinshasa à travers une histoire captivante.

Le film fera sa première mondiale au Fespaco, où il est également sélectionné dans la section Perspectives 2025, dédiée aux réalisateurs présentant leur premier ou deuxième long métrage. Il figure parmi les 15 films en lice pour la 29ᵉ édition du festival, qui se tiendra du 22 février au 1ᵉʳ mars dans la capitale burkinabè.

Tourné à Kinshasa, Nail’s Man suit le parcours de Kuwa Jibika, récemment licencié, qui n’ose pas l’avouer à sa compagne, Nella. Chaque matin, il feint de se rendre au travail, laissant croire qu’il est toujours employé chez « les Libanais ». Sa rencontre avec Jasiri va bouleverser sa vie : il découvre un nouveau métier, qu’il finit par maîtriser et qui lui permet de bien gagner sa vie. Mais par honte, il garde ce secret pour lui.

« Quand votre projet est sélectionné dans un grand festival comme le Fespaco, qui est le plus grand d’Afrique, c’est vendeur », confie James Barth Kabuya, assistant réalisateur du film, lors de son passage dans l’émission Sosola Lelo du Studio Hirondelle RDC. Il souligne que cette reconnaissance est le fruit de la passion et d’un travail acharné. « Nous tournons souvent avec les moyens très limités et nous essayons de donner le meilleur de nous-mêmes », explique-t-il.

James Barth Kabuya appelle le gouvernement à soutenir davantage le secteur cinématographique congolais, notamment à travers des subventions, afin d’alléger les défis financiers auxquels font face les réalisateurs. « Les entreprises étrangères qui œuvrent en RDC doivent subventionner le Cinéma et le gouvernement à son tour doit alléger certaines taxes qu’elles paient », propose-t-il.

Suivez l’intégralité de son entretien dans ce numéro de Sosola Lelo.